Génie Mécanique

Le Département de Génie Mécanique est l’un des quatre Départements que compte l’Institut Supérieur Privé de Technologie de la Falaise (IPTF) en 2023. Il anime, coordonne et contrôle les activités académiques, élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d’enseignement et de recherche en Génie Mécanique. Il est dirigé par un Chef de Département et se réunit en Conseil de Département.

EN BREF

Le Département de génie mécanique offre des programmes d’études dont l’orientation pratique s’appuie sur les besoins du marché du travail. Le domaine du génie mécanique couvre les besoins d’une grande partie des secteurs économiques : matériel de transport (aéronautique, ferroviaire, automobile, etc.), fabrication manufacturière, centrales thermiques, hydroélectriques et nucléaires, industrie alimentaire et pharmaceutique, etc. La concurrence entre les pays fortement industrialisés impose la recherche de nouveaux principes de conception, de nouveaux produits et matériaux, et de nouvelles méthodes de fabrication dans le but d’atteindre une haute productivité aux coûts les plus bas possible afin de rendre les industries de l’Afrique subsaharien compétitives sur le marché mondial. C’est le défi et le mandat de du technicien supérieur de l’IPTF qui, en passant par une sérieuse formation scientifique et technique de base, acquière des connaissances en conception de systèmes mécaniques, informatique appliquée, procédés et automatismes industriels, asservissement et commande des systèmes industriels, fiabilité et maintenance, auxquelles s’intègrent les connaissances appropriées en gestion et en administration. Son champ d’action est très large et peut s’étendre à l’optimisation et la maintenance des chaines de production industrielle.

CONDITION D’ADMISSION

CONDITION D’ADMISSION

Le Département de Génie Mécanique est ouvert aux titulaires de Baccalauréat Scientifique et Technique, GCE/AL ou diplôme équivalent. L’admission à l’IPTF est basée avant tout sur l’étude de dossiers couplée à une entrevue.

SPECIALITES DE FORMATION

Les programmes de ce département préparent l’étudiant à œuvrer dans trois spécialisations de la mécanique industrielle. Il pourra travailler dans les domaines de la :

  • production industrielle, de la production des équipements mécaniques;
  • conception technique de divers composants mécaniques;
  • conception, la préparation, la fabrication, le contrôle, la pose et la maintenance d’ensembles chaudronnés industriels.

Les activités de formation du Département de Génie Mécanique se regroupent en trois parcours (Spécialités) :

  • Le parcours Fabrication mécanique;
  • Le parcours Chaudronnerie et Soudure;
  • Le parcours Maintenance des systèmes industriels option Maintenance Industrielle et Productique.

SPECIALITES DE FORMATION

PRESENTATIONS DES SPECIALITES

Objectifs

Ce parcours a pour objectif de conférer des aptitudes à la production des équipements mécaniques, à la conception technique de divers composants mécaniques et à la maintenance curative des systèmes mécanique de tout ordre.

Compétences visées

Les compétences recherchées dans cette spécialité sont de deux ordres : génériques et spécifiques.

D’ordre générique, le parcours Fabrication mécanique a pour mission de doter les futurs diplômés des compétences génériques leur permettant de :

  • Travailler en autonomie, collaborer en équipe ;
  • Analyser, synthétiser un document professionnel (français, anglais) ;
  • Communiquer à l’oral, à l’écrit, en entreprise ou extérieur (français, anglais) ;
  • Participer à /Mener une démarche de gestion de projet ;
  • Connaître et exploiter les réseaux professionnels et institutionnels des secteurs de la construction et de la fabrication mécanique.

D’ordre spécifique, la spécialité Fabrication mécanique a pour mission de doter les futurs diplômés des compétences spécifiques leur permettant de :

  • Conduire une étude de fabrication complexe ;
  • Maitriser les outils de TIC appliqués à la fabrication mécanique ;
  • Gérer un projet d’analyse de fabrication mécanique ;
  • Écrire des programmes informatiques pour les machines de fabrication mécanique à commande numérique ;
  • Maîtriser le processus d’élaboration des matériaux, etc.

Profil du Candidat Recherché

Qualités et aptitudes

Le technicien de fabrication mécanique exécute des cahiers de charges de gamme d’usinage préconçues par les Bureaux d’Étude et des Méthodes. Il fabrique, gère la maintenance et la mise en place de systèmes mécaniques (fabrication des pièces mécaniques, assemblage, tests et mise en marche des systèmes techniques, etc…). Il peut être amené à superviser la fabrication et le montage. Enfin, il veille à la maintenance et aux performances des systèmes mécaniques.

Tout cela nécessite les aptitudes suivantes :

  • Être curieux, minutieux et précis.
  • Être débrouillard et polyvalent.
  • Aimer les tâches concrètes
  • Avoir des aptitudes pour le dessin, un bon sens de l’observation et de l’imagination.
  • Être patient et persévérant.
  • Maîtriser des logiciels relatifs à son poste.
  • Avoir les aptitudes d’adaptation pour être opérationnel dans tous les domaines où il peut être amené à travailler.
  • Avoir le sens des priorités et savoir respecter les objectifs.
  • Avoir la maîtrise de l’anglais technique.

Situation du métier / contexte pour devenir technicien de fabrication mécanique

La fabrication mécanique est un secteur qui regroupe des travailleurs polyvalents qui s’affairent à la conception, à la fabrication, au réglage, à la réparation ou à l’assemblage d’une multitude de pièces, d’outils, d’accessoires et de produits métalliques.

Débouchés

A l’issue de la formation, l’étudiant pourra soit s’auto employer en ouvrant sa propre structure de production ou de sous-traitance, soit travailler comme technicien supérieur dans des entreprises de production d’équipements mécaniques et de conception technique de divers composants mécaniques en qualité de :

  • Technicien en fabrication mécanique ;
  • Dessinateur concepteur ;
  • Technicien métallurgiste ;
  • Technicien sidérurgiste.

Objectifs

Le parcours en Chaudronnerie et Soudure vise à former des techniciens supérieurs maitrisant la conception, la préparation, la fabrication, le contrôle, la pose et la maintenance d’ensembles chaudronnés industriels : cuve d’une usine de chimie, wagon, chaudière d’une centrale thermique, construction navale, avionique, infrastructure routière, ferroviaire.

Cette profession très recherchée par les entreprises industrielles consiste à créer des structures métalliques de diverses formes et tailles. Le Concepteur et Réalisateur en Chaudronnerie Industrielle est un spécialiste des produits, des ouvrages et des procédés relevant des domaines de la chaudronnerie, de la tôlerie, de la tuyauterie industrielle et des structures métalliques. Il intervient à tous les niveaux depuis la conception jusqu’à l’obtention (conception – organisation de la fabrication – réalisation, assemblage et contrôle) des produits et des ouvrages (ouvrages chaudronnés, ouvrages de tôlerie, tuyauteries industrielles et structures métalliques).

Compétences visées

Les compétences recherchées dans cette spécialité sont de deux ordres : génériques et spécifiques.

D’ordre générique, la spécialité Chaudronnerie et Soudure a pour mission de doter les futurs diplômés, des compétences génériques leur permettant de :

  • Travailler en autonomie, collaborer en équipe ;
  • Analyser, synthétiser un document professionnel (français, anglais) ;
  • Communiquer à l’oral, à l’écrit, en entreprise ou extérieur (français, anglais) ;
  • Participer à /Mener une démarche de gestion de projet ;
  • Connaître et exploiter les réseaux professionnels et institutionnels des secteurs de la chaudronnerie.

D’ordre spécifique, la spécialité Chaudronnerie et Soudure a pour mission de doter les futurs diplômés des compétences spécifiques leur permettant de :

  • Concevoir et réaliser les plans d’ensembles métalliques ;
  • Maitriser les techniques d’assemblage et de soudage (soudure, pointage, rivet agrafe, colle…) ;
  • Maitriser la découpe des matériaux (plaques, tubes, profil de métal) ;
  • Donner la forme voulue à l’élément par pliage, cintrage, roulage, planage, emboutissage… ;
  • Assurer la maintenance des installations endommagées.

Profil du Candidat

Qualités et aptitudes

Contrairement aux idées reçues, le métier de soudeur exige une grande minutie. La technicité du professionnel influe sur la qualité finale d’une soudure. Il faut savoir que le soudeur engage sa propre responsabilité quant à la conformité de la soudure qu’il a réalisée. Aussi doit-il être rigoureux et consciencieux dans le travail qu’il accomplit lors de l’assemblage. Par ailleurs, le métier de soudeur nécessite une excellente condition physique. En effet, le professionnel travaille en permanence debout et doit faire preuve d’une extrême concentration. Face à l’automatisation qui se développe, le soudeur doit également être en mesure de manier des machines de plus en plus complexes à l’image de machines à souder par faisceau d’électrons, ou encore de cellules robotisées de soudage à l’arc.

Tout cela nécessite les aptitudes suivantes :

  • Avoir une excellente santé et surtout une bonne vision.
  • Être capable de travailler dans des endroits chauds, bruyants, poussiéreux, gazeux et étroits.
  • Être capable de lire les plans de construction ou d’assemblage.
  • Avoir de bonnes habiletés et dextérité manuelles pour utiliser efficacement les machines à souder.
  • Être minutieux, précis et avoir le souci du détail.
  • Avoir un sens des responsabilités et d’autonomie.
  • Avoir un esprit analytique et être capable de travailler en équipe.
  • Avoir la maîtrise de l’anglais technique.

Situation du métier / contexte pour devenir Soudeur

Le métier de soudeur ne connaît pas la crise ! La demande des entreprises est perpétuelle. Le soudeur exerce dans plusieurs secteurs d’activité aussi divers que l’industrie, l’agroalimentaire, l’automobile ou encore le BTP, le naval, l’aéronautique, etc.

Débouchés

A l’issue de la formation, l’étudiant pourra s’auto employer ou travailler comme technicien supérieur dans :

  • les constructions ferroviaires,
  • les constructions navales,
  • l’industrie agroalimentaire,
  • l’industrie chimique, pétrochimique et pharmaceutique,
  • l’industrie papetière,
  • l’industrie nucléaire et de production d’énergie,
  • le bâtiment et les travaux publics,
  • le secteur de l’environnement et du développement durable.

Objectifs

Ce parcours a pour objectif de former des techniciens supérieurs à même d’assurer la maintenance et de garantir un bon niveau de productivité des machines de plus en plus complexes qui interviennent dans le processus de production industrielle. Elle renvoie donc à la gestion des procédés de production qui, en plus des technologies de pointes comme la conception assistée par ordinateur, la robotique industrielle et la fabrication assistée par ordinateur, exige une nouvelle approche de la formation tournée vers la productique.

Compétences visées

Les compétences recherchées dans cette spécialité sont de deux ordres : génériques et spécifiques.

D’ordre générique, la spécialité Maintenance industrielle a pour mission de doter les futurs diplômés des compétences génériques leur permettant de :

  • Travailler en autonomie, collaborer en équipe ;
  • Analyser, synthétiser un document professionnel (français, anglais) ;
  • Communiquer à l’oral, à l’écrit, en entreprise ou extérieur (français, anglais) ;
  • Participer à /Mener une démarche de gestion de projet ;
  • Connaître et exploiter les réseaux professionnels et institutionnels des secteurs de la mécanique industrielle.

D’ordre spécifique, la spécialité Maintenance industrielle a pour mission de doter les futurs diplômés des compétences spécifiques leur permettant de :

  • Analyser le fonctionnement d’un équipement et réaliser les interventions de maintenance ;
  • Organiser et optimiser les activités de maintenance ;
  • Concevoir les solutions d’amélioration et d’intégration des équipements et d’adaptation pour l’installation de nouveaux composants ;
  • Contrôler, surveiller régulièrement les équipements (entretien préventif) ;
  • Avoir la maîtrise de la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) ;
  • Proposer des solutions pour optimiser la sécurité et la performance des matériels (veille).

Le technicien supérieur de maintenance industrielle et productique intervient sur des équipements de technologies variées (électricité, automatismes industriels, pneumatique, hydraulique, mécanique) afin de rétablir et de maintenir les équipements de production industrielle d’une usine en état de marche.

Il élabore et met en en œuvre des solutions rapides pour remettre en service les installations. Il est appelé à être de plus en plus polyvalent sur l’ensemble des technologies afin de :

  • Éviter l’apparition de pannes ou de dysfonctionnements (maintenance préventive),
  • Faire en sorte que l’équipement en panne soit remis en service aussi vite que possible (maintenance corrective),
  • Améliorer le rendement des équipements industriels en contribuant à leur évolution (maintenance améliorative).

Profil du Candidat

Qualités et aptitudes

Dévoué à son entreprise, le technicien de maintenance industrielle doit avoir de bonnes connaissances techniques afin de pouvoir intervenir au plus vite en cas de problème. Il doit être capable de rester concentré, et il doit disposer d’importantes capacités d’analyse et de synthèse afin de pouvoir prendre les bonnes décisions dans l’urgence si cela s’impose. Enfin, son goût pour les nouvelles technologies s’accompagne d’une grande curiosité afin de pouvoir rester à la pointe des dernières évolutions. Il doit en outre disposer de capacités d’adaptation afin de résoudre des problèmes auxquels il n’avait pas forcément été confronté par le passé.

Tout cela nécessite les aptitudes suivantes :

  • Avoir des capacités de communication.
  • Avoir le sens de l’observation de synthétiser et de résoudre des problèmes de maintenance.
  • Avoir une bonne capacité d’adaptation et faire preuve de réactivité.
  • Être résistant au stress. Avoir une bonne habileté manuelle, une bonne acuité visuelle et auditive.
  • Être créatif, ingénieux et imaginatif.
  • Avoir la capacité de travailler en autonomie et en équipe.
  • Avoir la maîtrise de l’anglais technique.

Situation du métier / contexte pour devenir Technicien de maintenance industrielle

Le métier s’exerce généralement sur des sites industriels ou dans des équipements de transport (transport automobile, ferroviaire, naval, aéronautique…). Toutefois, le développement des moyens de télécommunication au cours des dernières années a permis de développer le système de la télémaintenance. Cela permet parfois au technicien de maintenance industrielle d’assurer le dépannage à distance, sans se déplacer.

Débouchés

A l’issue de la formation, l’étudiant pourra s’auto employer ou travailler comme technicien supérieur dans des entreprises de maintenance industrielle en qualité de :

  • Projeteur de bureau d’études ;
  • Agent de maîtrise de bureau de méthodes ;
  • Assistant d’ingénieurs ;
  • Responsable de maintenance ;
  • Contrôle de qualité ;
  • Agent technico-commercial.

ENSEIGNEMENTS

Arrimé au système LMD, le Département de Génie Mécanique applique une bonne adéquation entre la théorie et la pratique afin de rendre les diplômés directement opérationnels en entreprise et/ou les outiller pour qu’ils créent leur propre entreprise. Chacun des quatre semestres académiques comprend 30% d’enseignement théorique pour transmettre les bases de la science fondamentale, 10% d’enseignement transversal pour leur permettre d’acquérir une large ouverture d’esprit et le savoir-vivre (indispensable pour réussir en entreprise) et 60% d’enseignement professionnel pour leur transmettre le savoir-faire nécessaire pour un bon rendement en entreprise. Au dernier semestre, un stage professionnel plonge l’apprenant dans l’environnement de l’entreprise où il est appelé à résoudre un problème concret et acquérir ainsi sa première expérience professionnelle.